Ma grand-mère a l’Alzheimer. Les premiers symptômes ont été remarqués il y a de cela quelques années déjà et voilà que cette dernière, ma yiayia, ne me reconnait plus. Cette langue que nous partagions jadis, la seule qui nous permettait de communiquer lui est maintenant étrangère. Elle n’a qu’en mémoire, sa langue maternelle. Je ne peux que lui sourire en espérant un léger rictus en retour.
J’ai toujours été intriguée par mes origines. En fait, je veux tout savoir! Peut-être est-ce un réflexe naturel quand on vient d’une famille éclatée. Y’a des questions qui demeureront sans réponse pour des raisons qui me sont propres mais j’ai toujours rêvé de remonter bien loin et de m’imaginer celleux à l’origine de mon existence et de celle de mes ancêtres.
J’avais commencé à faire l’arbre généalogique de mes enfants et disons que mon chum et moi sommes de la génération divorce et qu’il a rapidement manqué de place sur ma feuille format légal. De mon côté, je m’étais secrètement fait un document Word dans lequel je déposais des petits liens que je trouvais, des gens qui partagent mon nom de famille d’une part et d’autre de la planète. Lorsque l’entreprise L’Assembleuse m’a offert son carnet Mes racines: le récit de ma vie, j’ai tout de suite que ça allait me parler.
Ce journal a été créé pour vous aider à raconter votre histoire.
Vous pourrez refaire le chemin de votre vie en répondant à des questions factuelles, mais également, des questions plus existentielles permettant aux générations qui vous suivront d’avoir accès à toute votre histoire.
L’Assembleuse
Pour que personne ne m’oublie
Comme la mémoire est une faculté qui oublie, pourquoi ne pas mettre l’essentiel par écrit. Ce récit sert à la fois de journal pour nous mais aussi pour celleux qui l’ouvriront dans les années à venir. Je donnerais tout en ce moment pour retrouver l’écriture de mes grand-parents, lire quelques-unes de leurs histoires et peut-être même découvrir des p’tits secrets. Y’a quelques temps, je prenais une longue marche dans mon ancien quartier et je suis tombée sur des boîtes et des boîtes de livres, de photos et de diplômes appartenant à un homme qui, si l’histoire le veut bien, habitait autrefois cette adresse. Je suis retournée à la maison chercher ma voiture pour y déposer ces trésors destinés aux poubelles. Je me suis fait un feu et j’ai tout regardé au point d’avoir l’impression de le connaître. Toute une vie aux vidanges, j’ai trouvé ça triste. Je ne veux pas oublier et je ne veux pas qu’on m’oublie, ça c’est sûr!
J’ai commencé à remplir les pages blanches de quelques traits de crayon, de mon écriture imparfaite, de mes lettres tantôt écrasées, tantôt en forme de ballons. Je trouve ça beau, très beau même. C’est un super cadeau à offrir à vos proches, un présent rempli d’amour qui parle de lui-même.
Mes racines: le récit de ma vie conceptualié et imprimé au Québec par l’Assembleuse est disponible en ligne et dans quelques points de vente au coût de 52.00$.
Pour découvrir l’offre complète de l’Assembleuse, c’est ici: https://lassembleuse.com/
À vos crayons!
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