Le terme incarnat, vous connaissez ? Moi, non… jusqu’à tout récemment! L’ «incarnat», c’est un mot qui désigne une palette de couleurs chaudes, entre le rouge-orangé et le rose. C’est ce mot, et tout ce qu’il évoque de beau et de lumineux, qui s’est spontanément imposé à la chanteuse Ariane Moffatt un beau soir, alors qu’elle conduisait devant un coucher de soleil splendide. Peu après, l’album Incarnat naissait.
Évidemment, comme beaucoup d’artistes, Ariane Moffatt a dû faire preuve de créativité lorsqu’est venu le moment de présenter la musique de cet album, alors qu’en pleine pandémie, les spectacles devant public étaient toujours interdits. C’est ainsi qu’est née l’idée d’Incarnat piano-film : à mi-chemin entre un court métrage et un long vidéoclip, le film né de la collaboration entre le metteur en scène Philippe Cyr et le réalisateur Charles Grenier combine les nouvelles chansons intimistes d’Ariane et une mise en scène léchée. Sans surprise, la nature, le soleil et les teintes de roses et d’orangé dominent dans l’esthétique du film d’une trentaine de minutes… minutes pendant lesquelles on a parfois du mal à saisir si ce sont les images ou la musique puissante d’Ariane qui nous touchent autant.
Incarnat était présenté ce vendredi 22 octobre à 22 h 35 sur les ondes de TVA et est présentement disponible en rattrapage.
*Ma banlieue était invitée à la première médiatique d’Incarnat.
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