Un weekend de rêve, en amoureux, dans La belle d’à côté

Parfois, j’ajoute des choses sur ma bucket list qui peuvent sembler banales mais avec un horaire aussi chargé que le mien, je me dois de faire des listes et de m’offrir ces petits moments à moi de moi. Nous sommes partis à la découverte du Québec dès la naissance de ma première et à chaque fois que nous passions par Trois-Rivières, je ne cessais de répéter à quel point j’avais envie d’y passer un peu plus de temps qu’une pause pipi au Tim Hortons. C’est niaiseux parce que c’est à moins d’une heure et demie de chez moi mais ça n’a jamais concordé avec nos itinéraires. Bref, pour mes 33 ans, ma chère maman m’a proposée de garder mes enfants afin que je passe un 24 heures avec mon amoureux et c’est en Mauricie que nous allions séjourner.

Nous sommes partis samedi matin, avons déposé nos filles chez mes parents pour ensuite prendre la route en direction de Trois-Rivières. Nous avons été accueillis par une ville chaleureuse à la fois moderne et bucolique. Nous avons garé la voiture dans un stationnement étagé de la ville pour ne la reprendre que le lendemain. La Lavalloise que je suis n’est pas habituée de tout faire à pied.

1er arrêt trifluvien: Madame Woo.

Nous avions tout le temps devant nous mais la faim se faisant ressentir, nous avons opté pour le restaurant Madame Woo qui a capté notre attention par son affichage et son décor. Semblable au restaurant Miss Wong de Laval, ce resto-bar asiatique a tout pour plaire. Nous avons pris place dans les chaises ultra instagrammables qui étaient également très confortables. Cocktail en main et assiette débordante de saveurs, c’est ainsi qu’a débuté notre escapade en amoureux.

À la découverte des pâtes et papiers au musée Boréalis

Situé à une quinzaine de minutes de marche du restaurant, nous avons emboîté le pas vers le musée Boréalis, voisin de l’amphithéâtre Cogéco. Le gps de mon téléphone nous a fait passer à travers le quartier Sainte-Cécile pour ensuite traverser le chemin de fer et passer dans la partie sectionnée de la clôture. Ceci nous a permis de tomber sous le charme de cet ancien quartier ouvrier avant qu’il ne soit entièrement embourgeoisé.

Bref, pour en revenir à nos cochons (petite blague patrimoniale), nous sommes arrivés sur le bord de la rivière Saint-Maurice face à un bâtiment datant du début du siècle transformé en musée des pâtes et papiers. Nous avons eu la chance de faire le tour avec une guide passionnée qui bonifiait les informations pédagogiques d’anecdotes fort sympathiques. Je ne connaissais pas grand chose de cette industrie qui a mis la Mauricie voire le pays sur la mappe dans les années 20 grâce à son innovation et ses ressources naturelles et je fus extrêmement impressionnée par sa pertinence et son importance dans notre histoire

Situé dans l’ancienne usine de filtration d’eau de la Canadian International Paper (CIP) de Trois-Rivières, BORÉALIS présente le visage humain de l’industrie papetière; l’homme au travers de la machine. Un hommage aux milliers de bûcherons, draveurs et ouvriers qui ont donné leur vie pour leur métier

En plus des visites avec ou sans guide, le musée Boréalis propose une multitude d’activités à l’année pour les familles (voir programmation ici) ainsi que différentes options pour les fêtes d’enfants. Lors de notre passage, il y avait d’ailleurs une activité d’Halloween qui avait lieu dans les voûtes et j’ai regretté, momentanément, de ne pas avoir mes filles avec moi.

Pas assez d’heures dans une journée

Nous avons profité des quelques heures de libres avant notre réservation au restaurant pour marcher dans les rues du Vieux Trois-Rivières tout en admirant le lègue patrimonial de cette magnifique ville québécoise. Je serais restée une journée de plus pour pouvoir tout faire dont le musée des Ursulines, le Musée Pop, la visite avec guide audio du quartier Sainte-Cécile et j’en passe.

J’ai quand même eu le temps de faire du lèche-vitrine à la boutique La Méraki, Le brun en ville dans lequel j’ai acheté quelques surprises pour les bas de Noël de mes filles ainsi que chez PURR VNTG qui m’a charmée par ses produits rétros et uniques.

33 années bien sonnées

Nous avons changé nos souliers, enfilé nos ensembles festifs pour nous diriger vers La Maison de Débauche par Carlito pour débuter la soirée. Au menu, Rhum and coke Trois-Rivières servi dans une bouteille de Coca Cola vintage, hamburger végétarien et bavette de boeuf pour mon chéri. Le resto était plein à craquer de gens prêts à célébrer l’Halloween. Le service était efficace et rapide et les plats ont remplis nos estomacs affamés. J’ai bien aimé la présentation du burger mais la galette maison faite de pois chiches m’a un peu laissée sur mon appétit. Somme toute un très bon moment passé à La Maison de Débauche et quel plaisir ce fut de me retrouver en tête-à-tête avec mon amoureux et surtout de manger mon repas chaud avec mes deux mains. Nous sous-estimons l’importance de ces petits détails avant d’être parents.

La Maison de Débauche, c’est la célébration des plaisirs de la table, sans modération. C’est aussi un clin d’oeil à l’histoire quelque peu grivoise du centre-ville trifluvien, qui accueillait jadis les convives d’ici et d’ailleurs pour des soirées riches en plaisirs de toutes sortes.

Une fin de soirée en prison

Pour continuer dans la thématique Halloween, nous avons été conviés à la veille prison de Trois-Rivières, tristement réputée pour son insalubrité et ses quelques condamnations à mort, dans le but de participer à un jeu d’évasion. Je n’avais aucune idée à quoi m’attendre et c’est exactement ce que je recherche comme expérience dans ma vie. Je suis tellement toujours en contrôle de tout que j’aime bien me faire déstabiliser de temps en temps.

L’entreprise Défi-évasion a converti une section de la vieille prison de 1822 en parcours d’évasion le temps de quelques soirées du mois d’octobre. Nous étions quelques dizaines à attendre impatiemment de faire notre entrée dans les cellules dans le but ultime de nous en évader. Puisque nous n’étions que deux, nous avions été jumelés à une autre équipe qui nous ont gentiment accueillis. Ce genre de situation est toujours inconfortable au départ mais nous avons tout de même eu beaucoup de plaisir.

Des membres de l’équipe de la prison nous attendaient à l’intérieur et incarnaient avec brio leurs personnages soit le cuisinier, le directeur, le docteur, le gouverneur et le garde de sécurité. L’espace était sombre et j’ai fait le saut plusieurs fois en voyant certains des acteurs jaillir des embrasures de portes. Nous avions plusieurs énigmes à résoudre et le travail d’équipe était de mise. Cependant, nous étions tellement de personnes à sillonner les corridors étroits que j’en ai perdu le momentum. J’aurais pris plus de peur et de mystère. J’avoue avoir été désintéressée à quelques reprises. Le concept est vraiment génial de faire un parcours d’évasion dans la vieille prison de Trois-Rivières et je n’hésiterais pas y retourner mais cette fois-ci avec ma gang d’amis. C’est sur ma liste pour l’an prochain. D’ici-là, je ferai la visite officielle de la veille prison et peut-être la sentence d’une nuit, qui sait?

Juste un verre

Puisqu’il était encore tôt à notre sortie de prison (ça fait drôle à dire), nous avons fait un arrêt au pub irlandais Le Trèfle, voisin de La Maison de Débauche pour une pinte de Guinness. Ce que l’histoire ne dit pas c’est que nous en sommes sortis 2 heures plus tard, le sourire éméché. Pas grave, nous étions à pieds!

Dans les bras de Morphée

Heureusement pour nous, l’hôtel Oui GO! était situé à quelques mètres de là et notre lit douillet nous attendait. Quel espace extraordinaire. C’est de loin la plus belle chambre d’hôtel dans laquelle j’ai eu la chance de rester. Une chambre moderne dans l’ancien Balcer Fur Store du début du siècle aussi accueillante que réconfortante. Y’a quelque chose de chaleureux dans des escaliers qui craquent sous nos pas.

Quand le caractère authentique de l’histoire rencontre l’audace du design moderne. L’Hôtel Oui GO! a le chic pour vous en mettre plein la vue. Découvrez un espace unique.

Nous sommes tombés dans les bras de Morphée pour nous réveiller le lendemain matin grâce à l’odeur du café de l’espace commun. Un petit dej nous attendait; fruits frais, fromages et noix, viennoiseries locales et café Nespresso nous ont été servis dans une ambiance des plus zen. C’était un dimanche gris et nous avons profité de chaque minute de calme (et de silence) avant le retour à la routine tourbillonnante de notre vie que je ne changerais pour rien au monde.

Trois-Rivières m’a touchée droit au coeur et elle risque de me revoir bientôt bientôt pour encore plus de découvertes. Comme je ne cesse de le dire depuis mon retour, notre escapade de 24 heures en Mauricie s’est hissée une place au top de notre palmarès. La belle d’à côté nous a charmés.

Pour découvrir Trois-Rivières, c’est ici : https://www.tourismemauricie.com/villes-et-villages/trois-rivieres/ville-de-trois-rivieres/

#invitationmédia

#labelledacote

#tourismemauricie

Laisser un commentaire

Powered by WordPress.com. par Anders Noren.

Retour en haut ↑

En savoir plus sur Ma banlieue

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading