On dirait que le mois de décembre fait peur. Dès le 1er décembre on peut entendre les gens dire : Mon Dieu, déjà ! Ça passe dont bin vite! On peut aussi voir dans le visage de ces mêmes personnes un genre de spleen du temps des fêtes. Ce même temps des fêtes qui est supposé semer du bonheur partout mais qui génère pourtant autant de stress.
Je n’ai jamais trippé sur ce concept de visites obligées, de cadeaux trouvés à la dernière minute mais qui manquent de cœur et de surabondance de bouffe. No wonder que tout le monde se sent coupable dès le 2 janvier! On s’endette, on se gave et on se dit: ô yâble m’a te prendre un autre morceau de bûche en se détachant le bouton de pantalons! Dès le lendemain du nouvel an on se fait donc bombarder de promotions de gym et on y adhère convaincus que cette fois-ci ce sera pour vrai-de-vrai-tamanoir-mangeur-de-fourmis-pour-vrai vrai!
Je ne suis pas la grincheuse de Christmas mais je ne veux pas me perdre dans ce tourbillon de surconsommation inutile. Je me suis donnée comme mandat cette année de faire soi mes cadeaux moi-même, d’acheter local ou même usagé. Comme disait Stan, dans mon livre à moi, un cadeau doit venir du cœur. Offrir un cadeau c’est passer à quelque part, voir quelque chose et que ça te fait penser à quelqu’un. C’est écouter ce qu’une personne peut dire dans l’informel, s’en souvenir et lui offrir quelques temps plus tard. C’est aussi d’éviter de se battre au Carrefour Laval un samedi après-midi tsé.
Steph
Ma banlieue 
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