Ce matin, nous avons mis un cadran pour la première fois en un peu plus de 8 semaines pour aller récupérer les effets scolaires de notre plus grande. C’était sa première année à l’école, celle qu’elle attendait avec impatience alors qu’elle voyait ses amis de la garderie quitter au compte-gouttes année après année. Elle avait hâte d’aller à la grande école, sans sa petite soeur dans les pattes, parce qu’elle disait ne plus être un bébé.
Je me rappelle notre fébrilité lorsque nous l’avons inscrite en février sans oublier les émotions du début d’année. Cette journée ô combien bouleversante quand ton premier bébé fait ses premiers pas dans le monde des grands avec toute son innocence et sa pureté. Papa avait pris congé pour l’accompagner mais son entrée, elle l’a fait seule, même pas besoin de tenir la main tout en s’assurant que son papa n’était pas loin.
Aujourd’hui, nous sommes embarquées dans la voiture pour nous rendre dans la cour d’école de son école primaire dans laquelle nous étions à la queue-leu-leu pour récupérer tout ce qui appartenait à nos enfants. Ma fille avait préparé des cartes et des dessins pour ses enseignantes qu’elle rêvait de croiser. Le personnel de l’école, armé de masques et de gants, saluait les familles tout en déposant dans le coffre arrière, un sac-poubelle rempli des souvenirs de l’année scolaire 2019-2020, une année que nous sommes bien loin d’oublier. Une poche contenait l’ensemble de ses bricolages, de ses cahiers d’apprentissages sans oublier son tablier et sa doudou. Je n’ai pu retenir mes larmes en prenant dans mes mains le petit carton plastifié sur lequel était inscrit le nom de mon enfant et qui jadis décorait le devant de son petit pupitre.
Sa classe, ses amis et ses enseignantes, elle s’en ennuie. C’est ainsi que se termine la maternelle de mon aînée: des adieux masqués et ses oeuvres cartonnées dans un sac-poubelle. Disons que c’est une bien triste fin d’année.
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