5 faits qui prouvent que tu as déjà été moniteur pour la ville.

Je me suis appelée Corail le temps de quelques étés. Comme bien d’autres Lavallois, j’ai été monitrice de camp de jour pour la ville et cette expérience a marqué le début de ma vie d’adulte et de ma vie sociale!

Quelques moments deviennent des passages obligés pour la majeure partie des moniteurs.

1. “Gotcha”

Tu as définitivement travaillé dans les camps au début des années 2000 si tu connais le jeu de « Gotcha ». Se retrouver 3 dans une pièce pouvait être fatal et l’eau était l’arme de crime. Plusieurs prouesses impliquant d’entrer dans les domiciles des gens sans en avoir la permission, la présence de policiers, des courses de voiture, des alliances et des trahisons ont amené l’arrêt de ce jeu considéré dorénavant comme dangereux et inapproprié pour des gens s’appelant Bottine ou Papillon.

2.Les triangles amoureux

Tout bon moniteur s’est fait prendre dans un ou plusieurs triangles amoureux durant les semaines de travail estival. Les « kicks » et amours d’été étaient nécessaires pour pimenter la vie de camp. Il y a un petit quelque chose de séduisant que de travailler avec des gens qui chantent « 3 p’tits chats » en boucle, qui mènent une double vie de prénom et qui porte fièrement son T-shirt de la ville. Surtout dans le temps des chandails gris qui devenaient transparents lorsque mouillés.

Crédit: Giphy

3.Le cinéma Top’s

Le feu cinéma cheap des Galeries Laval était l’endroit de prédilection pour toute sortie improvisée. Peu importe le secteur, il y avait un autobus qui s’y rendait. C’était parfait surtout quand la nuit précédente avait été écourtée par une virée au Fuzzy ou au Bourbon. Les p’tits trippaient et les moniteurs aussi.

4. Le PPP

What’s that? Party première paye! Boom! LE party qu’il ne fallait pas manquer. Chaque été, il y avait une méga fête le premier jeudi de paye et c’était cet événement qui allait annoncer le ton de l’été à venir. Qui allait dater qui? Qui étaient les p’tits nouveaux? Toutes les réponses s’y trouvaient. Le lendemain était toujours pénible et nauséeux. À 17-18 ans, on était capable de récupérer et de recommencer.

Crédit: Giphy

5.Les noms de camp

Pour les non-moniteurs de ce monde, c’est vraiment cave d’appeler son ami par son nom de camp, surtout 10 ans plus tard. Il y a du monde que tu côtoyais dans les camps et qu’avant Facebook, tu ne connaissais même pas son vrai nom. Certains prénoms nous échappent alors qu’Osiris nous marquent. Le plus hot est que les noms de camps des moniteurs ont également droit à des diminutifs. Question de mélanger encore plus les autres. Il n’y a pas toujours de raisons intelligentes derrière les surnoms estivaux. J’avais choisi Corail car la journée où je devais me rebaptiser, je portais un chandail rose. Aussi banal que cela mais ce nom fera toujours parti de moi.

Ps : Certains ont même des tatouages représentant leur nom de camp. Hum, hum..

Quel était votre nom?

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