J’en ai parlé à quelques personnes et ça semble unanime: nous sommes plusieurs à avoir la tête qui spin sans arrêt et ce, même la nuit. Je me suis demandé si c’était une coïncidence ou le fait d’avoir drastiquement changé ma routine mais en réalisant que nous sommes nombreux dans le même bateau, ça m’a un peu rassurée sans pour autant améliorer mon sommeil. Je n’ai jamais eu le dodo facile mais les dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes point de vue sommeil.
Le Droit s’est d’ailleurs penché sur la question dans cet excellent article: https://www.ledroit.com/actualites/covid-19/le-confinement-fait-il-rever-davantage-0c1d602b62169b4e2dce3dce5b8037b3
La roue du hamster qui tourne
Quand j’étais plus jeune, j’avais un dictionnaire d’interprétation des rêves qui me permettait de choisir l’explication de mon choix soit une mort imminente ou le gros lot garanti. On s’entend que j’ai rapidement compris que c’était du gros n’importe quoi et qu’à l’exception de quelques rêves prémonitoires, la grande majorité des scénarios qui se passent alors que je suis endormie ne veulent pas dire grand chose. Juste cette nuit, j’ai rêvé que je faisais bouillir de l’eau d’érable avec Christian Bégin dans la toilette du personnel de l’école de ma mère pour ensuite me retrouver sur une pente de ski avec des amis mais je n’avais pas de snow et tout le monde était parti sans moi. Bon ce dernier peut possiblement témoigner d’une légère peur de l’abandon que je traîne depuis l’enfance mais celui d’avant ne fait juste aucun sens.
Bref, mes nuits sont mouvementées et les poches noires qui décorent le dessous de mes yeux peuvent très bien en témoigner. Je suis constamment fatiguée et je rêve (lol) d’une nuit sans réveil ni aventure rocambolesque.
Un lien entre le stress et les rêves?
Plusieurs recherches témoignent d’un lien important entre les périodes de stress et les rêves. Perso, quand je vis un épisode très éprouvant ou si je garde trop d’émotions négatives à l’intérieur, il est garanti que les nuits subséquentes seront chargées de cauchemars épouvantables. Il me paraît donc normal que cette période exceptionnelle impacte directement la qualité de notre sommeil. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me réveille que ce soit pour aller faire pipi, replacer mon oreiller, faire de la gymnastique dans mon lit, réveiller mon chum qui ronfle ou aller me coucher dans le divan en espérant que ce changement de lieu me permettra de terminer la nuit sur une bonne note.
Pas évident même chez les enfants
Je ne suis pas la seule à subir les conséquences des dernières semaines. C’est également bien difficile pour mes filles. Leur vie sociale leur a été coupée du jour au lendemain et elles dépensent pas mal moins d’énergie que lorsqu’elles côtoyaient l’école et la garderie. L’heure du dodo est devenue l’heure de la négociation, il n’y a pas une nuit où l’une d’entre elles ne vient pas nous rejoindre dans notre lit suite à un mauvais rêve et on oublie les siestes d’après-midi. C’est rushant pour tout le monde et il n’y a pas de formule magique ou de date de fin. Nous ne pouvons qu’être empathique et se serrer les coudes pour passer à travers cette crise sans trop de séquelles physiques et psychologiques.
Avez-vous également remarqué un changement dans la qualité de votre sommeil?
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