C’est la semaine des enseignants et des enseignantes. Mes deux parents et ma soeur sont profs, je suis technicienne en éducation spécialisée et je gravite dans le milieu de l’éducation depuis que je suis née en plus d’y travailler. Je n’ai pas la science infuse mais mettons que je m’y connais quand même un brin, assez pour savoir que cette vocation n’est clairement pas assez reconnue dans une société où l’éducation devrait être au coeur de nos priorités.
Semaine des enseignantes
En cette semaine des enseignants, je veux prendre un petit moment pour lever mon verre à toutes celles qui prennent soin de nos enfants au quotidien et ce, dans des locaux qui débordent d’humains de demain assoiffés de savoir ou tout simplement affamés parce qu’ils n’ont pas pu déjeuner. La réalité d’aujourd’hui fesse fort. Tout comme une maman, les enseignantes doivent porter plusieurs chapeaux dont celui de pédagogue, de travailleuse sociale, de maman, de cheerleader, d’infirmière et j’en passe.
Enseignantes ou superhéros?
Don’t get me wrong, c’est un des plus beaux métiers du monde mais aussi un des plus difficiles. Le nombre d’heures et de sous (personnels) investis dans la profession est incomparable à plusieurs autres domaines. Ma belle amie Elizabeth avait d’ailleurs brillamment décrit les aléas de la profession dans une publication au début de l’année scolaire 2019-2020
il n’y a pas beaucoup de métiers où il faut que tu t’équipes toi-même pour outiller l’avenir en entier.
les enseignant.e.s ont beau être des humain.e.s-lumière,
si on ne les aide pas un peu,
ils.elles vont s’éteindre.
– Elizabeth Cordeau Rancourt
Faire des miracles avec des peanuts, passer des nuits entières sur Pinterest, donner un show en avant de publics souvent préoccupés par des problèmes plus grands qu'eux, développer un lien mais trop, mettre ses limites tout en restant ouvert, lâcher prise, trouver un équilibre et se protéger, tout ça en même temps (ouff). Pendant ce temps, les grands dirigeants, du haut de leur ignorance, décident pour celles qui font (trop) souvent un millier de tâches connexes avant même de pouvoir commencer à enseigner. Tout ça pour une job précaire, moyennement bien payée (considérant l'implication exigée) et teintée par le stress et la pression du quotidien. Pour toutes celles qui se lèvent le matin, de bonne humeur malgré tout, qui enfilent leur cape un peu trouée et qui prennent nos enfants par la main dans l'espoir de les accompagner vers demain, MERCI!
* Le féminin est utilisé dans le but d'alléger le texte ( lol pas lol)
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