Maman sauvée par le p’tit pot

C’était un jeudi soir typique, un peu à la course pour aller au soccer de ma fille, je décide de ne pas manger avant d’y aller car j’ai le ventre qui brasse. Nous partons sur une gosse et un peu en retard fidèles à nos habitudes. Depuis que nous avons la van (oui oui la van!), nous traînons le petit pot de ma fille qui est propre depuis plusieurs mois mais qui a souvent une méga envie quand c’est moyen le temps.

Crédit: Unsplash/delaunay

Au beau milieu de la game, mon système digestif aka mon pire ennemi, se met à m’envoyer des signaux d’alarme assez puissants. Pour bien faire, le parc n’a pas de toilettes. Heureusement pour moi, la maison de mes parents n’est qu’à quelques coins de rues du terrain. Je m’empresse de mettre ma plus jeune dans le camion et je dis à mon chum que je pars. Même pas rendue à la première lumière, que je sens la crampe et je sens ce qui généralement suit la crampe (if you know what I mean). C’est à ce moment que mon front perle, mes mains serrent le volant et je prie baby Jesus d’être capable de me rendre à destination. J’ai dû faire de quoi de pas correct parce que ce dernier semble avoir ignoré ma demande spéciale. J’ai spotté le pot de ma fille et je l’ai glissé sous moi.

Je vous épargne les détails, quoique j’en ai déjà assez donnés pour que vous puissiez avoir une image bin graphique de la situation peu flatteuse dans laquelle je me trouvais. J’ai alors conduit jusqu’à la maison de mes parents, le one piece tassé su’l côté, assise sur le pot de ma p’tite Margaux. Mon plus gros soucis à ce moment précis était que les gens qui me croisaient sur la route devaient penser que j’étais grande en maudit.

Crédit: Giphy

J’ai fini mon calvaire chez mes géniteurs et je suis retournée au parc pour retrouver une petite fille qui ne comprenait pas pourquoi sa maman était partie en plus milieu de sa joute. Son visage attristé m’a brisé le cœur. Je fais tout en mon possible pour que mes enfants ne ressentent pas les conséquences de ma maladie mais des fois mon possible n’est clairement pas assez.

Je partage cette mésaventure car elle n’est pas ma première et certainement pas ma dernière. Je la partage pour toutes les personnes qui, comme moi, ne peuvent contrôler certaines parties de leur corps et qui devront vivre avec cette souffrance pour un méchant boutte.

#RaiseAwareness #FuckCrohns

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