Ce matin, en dégustant mon café relativement relaxe, je décide de consulter les nouvelles mises à jour concernant les prochaines affectations. C’est à ce moment que je vois que la liste des postes vacants est sortie. C’est avec un petit nœud dans l’estomac que je mets de côté mon breuvage pour voir ce qui se cache derrière ce lien que j’attends depuis l’annonce de l’abolition de mon poste.
Bien que cette liste ne soit pas officielle et qu’elle changera quatre fois avant que je prenne la parole à l’auditorium, c’est toujours tellement angoissant. Je fais défiler les postes sous mon regard inquiet dans l’espoir d’y retrouver une école familière ou un horaire qui fit avec celui de la garderie. Comme à chaque année, c’est dans l’incertitude et l’appréhension que je terminerai l’été.
Je ne me plaindrai pas car je parviens toujours à avoir de quoi qui a de l’allure en bout de ligne malgré le maigre nombre d’heures de mon poste au départ. L’an dernier, je détenais un poste de 13h15 qui, avec des ajouts d’heures et les surveillances du dîner, me donnaient tout de même près de 35 heures, ce qui n’est pas banal. Cependant, c’est toujours une question de chance, d’étoiles alignées ou de lampions allumés. Il nous est impossible d’avoir tous ces détails en choisissant le poste au préalable. Celles qui aiment les sensations fortes sont servies lors de ces journées d’affectations.
Crédit: Crystal710/Pixabay
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