Manger local, un petit geste qui rapporte pas mal!

Nous sommes choyés, ici, au Québec pour plusieurs raisons mais particulièrement pour notre gastronomie. Chaque saison est riche en saveurs et en couleurs. Je ne parle pas des lattés à la citrouille du Starbucks en octobre mais plutôt des récoltes, propres de chez nous. Je ne m’étais jamais vraiment attardée à tout le travail qui se fait derrière la production des fruits et des légumes au Québec. Je me rendais, à chaque semaine, dans les marchés pour y acheter des produits sans trop me soucier de leur chemin les menant jusqu’à mon assiette. Honte à moi.

J’ai eu toute une surprise lors de ma visite au Marché Central de Montréal, alors qu’à six heures du matin, le quai bourdonnait de travailleurs passionnés. Ces producteurs y étaient depuis le beau milieu de la nuit pour y préparer les commandes afin que le tout soit prêt pour le transport vers les kiosques ou les grands magasins. Les couleurs, les textures et la diversité m’ont donné l’eau à la bouche. Je ne pouvais m’imaginer qu’il existait autant de variétés de pommes de terre ou de carottes. Pourquoi me limiter quand je peux maintenant m’offrir des patates mauves et des carottes jaunes? Ce fût également extrêmement enrichissant d’avoir la chance d’échanger avec les maraîchers, de connaître leur histoire et de réaliser que la plupart des bons aliments que je mange se retrouvent dans mon panier grâce à leur dévouement et leur travail d’arrache-pied. Je ne vous apprends rien quand je vous dis que la température des derniers mois n’a pas été trop clémente. Ce fût pénible pour nous mais encore plus pour la production de certains fruits et légumes devant l’impuissance de leurs producteurs.

J’ai également eu la chance de découvrir quelques-uns de ces champs et de percevoir l’industrie maraîchère d’un autre oeil lors de ma visite au Potager Mont-Rouge, halte gourmande et aux fermes Trudeau, premiers producteurs d’herbes fraîches en Amérique du Nord ( on peut bien se péter les bretelles). J’y ai rencontré des familles fières de leurs produits et innovatrices dans leur domaine.

La mode locale est à son apogée en ce moment. Tout le monde cherche à se procurer des vêtements et accessoires faits ici alors pourquoi ne pas mettre autant d’enthousiasme envers notre consommation d’aliments locaux. Pourquoi acheter des fraises gonflées d’eau provenant de la Californie alors que nous pouvons les cueillir nous-mêmes dans l’une des nombreuses fermes ouvertes à l’auto-cueillette. C’est tellement gratifiant et c’est une super activité peu coûteuse en plus!

Il reste encore quelques semaines à l’été et c’est le temps de faire vos provisions de produits frais pour l’hiver, de faire des confitures aux petits fruits ou des gelées de piments forts. Je vous laisse ici le calendrier des récoltes et je vous invite à partager vos photos de recettes en utilisant le mot-clic #mangezquébec et #mabanlieuemange.

Bon appétit

PS: La prochaine fois que vous allez au marché que ce soit celui de Longueuil, Jean-Talon ou 440, je vous invite à prendre le temps de goûter, de savourer les produits et de jaser un peu avec leurs producteurs qui ont tellement de belles choses à raconter.

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