En cette veille du nouvel an, je suis en train de préparer des p’tits pains fourrés pour mes quelques invités qui viendront passer la soirée chez nous. Il y a quelques années, nous étions saouls trois fois dans la même journée et la visite chez la grand-mère du 1er était pénible et commanditée par Advil et Gatorade. Aujourd’hui, c’est plutôt différent. On va essayer de se jaser en checkant les flots du coin de l’œil et on va souhaiter que la visite veille pas trop pour écouter Making a Murderer sur Netflix.
Depuis hier je vois les “best nine photos” de mes amis défiler sur mon mur. Je n’ai pas fait le mien. Mes meilleurs souvenirs ne sont probablement pas ceux qui ont reçu le plus de ” likes” sur les réseaux sociaux mais plutôt ceux qui sont drôles, un peu honteux et peut-être pas Facebook friendly. Je n’aime pas trop faire le bilan de l’année qui vient de passer car ça me rend trop anxieuse. Étant une personne profondément angoissée, j’essaie fort de vivre à la minute près sans trop me faire d’attentes du futur et sans trop revivre la nostalgie du passé. Anticiper l’an qui vient, moi ça me fait peur.
Depuis que je suis tombée enceinte de ma fille, je prends une minute chaque soir pour être reconnaissante de tout ce que j’ai et de ce que je deviens avec les années. Alors quand les Morrissettes feront leur décompte, je serai avec les miens à faire un Cheers à la vie et à m’empiffrer dans le p’tit buffet “potluck” traditionnel. Sur ces paroles sages à la Marina Orsini je vais aller me friser une couple de couettes et me mettre un peu de gloss, question d’être une hôte qui a de l’allure.
Steph
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