Cette semaine je me suis rendue compte que je passais beaucoup de temps sur Facebook. J’ai donc décidé de retirer l’application de mon cell et de n’y aller que sur mon ordinateur portable ( ce qui demande un beaucoup plus gros effort by the way). Quand tu l’as sur ton cell, pousser un numéro 2 prend beaucoup plus de temps que nécessaire et tu deviens les jambes engourdies parce que tes coudes present trop fort sur tes genoux. Tu te rends vite compte qu’en l’espace de 10 minutes d’intervalle, il ne se passe pas grand chose d’excitant à part une invitation à jouer à Farmville et une nouvelle photo d’échographie d’une des 1000 filles enceintes dans tes amies. C’était comme rendu un réflexe de me connecter dès que j’avais quelques minutes d’attente, j’ai même mal au pouce à force de scroller. Je me suis dit que j’allais lire une page de livre au lieu de lire des statuts de gens que souvent je ne connais pas tant que ça. Bon le livre était un fail mais la volonté y était.
J’adore le principe des médias sociaux mais on s’y crée une réelle dépendance. On a comme une soif de tout savoir et de ne rien manquer, tellement parfois qu’on manque des moments dans nos propres vies. On se compare aux autres, on envie le nombre de likes des autres pages, on se remet en question tout ça pour quoi en réalité? Don’t get me wrong, j’adore le fait de pouvoir communiquer avec quiconque rapidement, de pouvoir stalker des gens de mon primaire, de pouvoir regarder des fails de gens saouls dans un mariage mais je n’ai pas envie de voir des images d’animaux battus, de connaitre tes convictions politiques et de voir ton selfie aux obsèques de ta grand-mere. Je suis la première à “poster” de la marde sur le “mur” de mes amies mais ça c’est legit.
J’aime bin les “Ce jour-là” qui me font realiser que j’ai pas tant évolué dans le fond.
Steph qui écoute le nouvel album de Denis Lévesque
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